On affirme souvent que l´être humain devient humain par les relations qu´il établit avec les autres. Ces relations se basent sur la communication à travers du langage, les mots et les gestes et se définissent habituellement comme politiques, sociales, de travail, économiques et familiales. Ces dernières englobent comme une sous catégorie: les relations sexuelles.
Cependant, parmi toutes les formes de communication qu´un être peut établir avec un autre, il paraît évident qu´aucune surpasse en intensité et intimité celle qui provient d´un contact physique entre deux corps animés par un esprit inquiet et stimulé par le désir sexuel.
Ce désir sexuel, qui apparaît comme un fait principalement instinctif et destiné à la procréation de l'espèce, est un sentiment que tout être humain, mâle ou femelle, connaît au cours de sa vie et à certains moments d´une façon particulièrement intense et insistante.
Dans le cas évident de la jeunesse quand l´être humain commence à sentir ce désir de façon consciente et désire le consumer avec urgence car il s´agit de quelque chose de nouveau et inconnu. C´est alors qu' il se trouve confronté à une longue série de préjugés et de conventions sociales propres de la société dans laquelle il vit qui le plongent rapidement dans une mer de doutes, contradictions et frustrations avec des conséquences trop souvent désastreuses pour sa santé physique et mentale.
Il suffit de jeter un coup d´œil sur tout ce qui concerne le sexe dans notre société pour observer la grande confusion où vivent nos contemporains, la plupart incapables de jouir d´une vie sexuelle pleine, harmonieuse et totalement satisfaisante. De nombreux faits révèlent cette profonde confusion qui conduit régulièrement à des drames aussi terribles que la violence sexuelle, la pédophilie, l´homophobie ou l´exploitation sexuelle. Notre société a abandonné depuis des siècles les sages connaissances du paganisme pour se soumettre à une conception de la sexualité, dérivée des dogmes judéo-chrétiens qui prévaut toujours dans la mentalité des hommes en dépit des importants changements introduits dans l´ordre juridique de nombreux pays tout au long des dernières années: divorce, avortement, mariage homosexuel, violence de genre...
Le fait de placer les relations sexuelles entre les relations familiales est en soi très explicatif de la projection particulière qui préside les mentalités communes. Il se doit à l´évidence que la copulation a été pendant longtemps, la seule façon de procréer et donc de former une famille. De fait toutes les religions monothéistes: juive, chrétienne et musulmane, ont enseigné à leurs disciples avec plus ou moins d´insistance que la pratique des relations sexuelles doit avoir un seul et unique but: engendrer. Faire l´amour comme un mode de relation ou simplement pour le goût de donner et recevoir du plaisir est considéré comme un péché et une pratique moralement répréhensible. Cette terrible idée demeure très enracinée dans de nombreux secteurs de notre société et se transmet systématiquement de génération en génération, dans les lieux les plus divers.
Comme conséquence la première caractéristique du milieu où se déroulent les relations sexuelles est sa restriction à la relation de couple qui aboutit, dans la religion juive et chrétienne, à la normalisation de la monogamie et à l'institution du mariage. Un mariage qui a été et continue d'être dans beaucoup de collectivités indissoluble et irréversible. La pratique des relations plurielles, la polygamie et le sexe en groupes qui ont prévalu pendant des siècles entre les collectivités humaines, est restée doublement stigmatisée comme perverse et immorale, tâché de libertinage; ce qui n´empêche pas qu´on continue de les pratiquer dans toutes les couches sociales. Dans la religion musulmane, en raison des circonstances vitales du prophète, la polygamie continue d´être acceptée mais en revanche, dans le milieu des trois religions, on peut affirmer que la polyandrie est restée dans la pratique réduite à la simple prostitution.
Comme conséquence la première caractéristique du milieu où se déroulent les relations sexuelles est sa restriction à la relation de couple qui aboutit, dans la religion juive et chrétienne, à la normalisation de la monogamie et à l'institution du mariage. Un mariage qui a été et continue d'être dans beaucoup de collectivités indissoluble et irréversible. La pratique des relations plurielles, la polygamie et le sexe en groupes qui ont prévalu pendant des siècles entre les collectivités humaines, est restée doublement stigmatisée comme perverse et immorale, tâché de libertinage; ce qui n´empêche pas qu´on continue de les pratiquer dans toutes les couches sociales. Dans la religion musulmane, en raison des circonstances vitales du prophète, la polygamie continue d´être acceptée mais en revanche, dans le milieu des trois religions, on peut affirmer que la polyandrie est restée dans la pratique réduite à la simple prostitution.
La deuxième caractéristique universelle, qui marque encore les relations sexuelles dans toutes les sociétés, est le machisme, c´est à dire la prépondérance de l´homme sur la femme. C' est la base de ce que quelques uns préfèrent appeler patriarcat. Il s´agit d´un préjugé qui n´est pas le patrimoine exclusif des hommes si non qui est partagé par un grand pourcentage de femmes. C´est ainsi que la femme est considérée comme une propriété de l´homme, soumise à sa volonté, même quand les lois proclament l´égalité des sexes. De ce fait découlent les drames si fréquents provoqués par la violence exercée contre les femmes par leurs partenaires qui se croient en droit de vie ou de mort sur elles.
La troisième caractéristique dominante est la condamnation faite à tout désir qui ne soit pas exclusivement hétérosexuel, c´est à dire le rejet de l´homosexualité tachée d´antinaturelle et traitée par beaucoup comme une maladie. Bien que peu à peu les droits des homosexuels soient reconnus par l´ordre juridique de nombreux pays, le rejet qu´ils subissent est toujours omniprésent et profondément enraciné.
La troisième caractéristique dominante est la condamnation faite à tout désir qui ne soit pas exclusivement hétérosexuel, c´est à dire le rejet de l´homosexualité tachée d´antinaturelle et traitée par beaucoup comme une maladie. Bien que peu à peu les droits des homosexuels soient reconnus par l´ordre juridique de nombreux pays, le rejet qu´ils subissent est toujours omniprésent et profondément enraciné.
Ces trois préjugés sont les principales causes des traumatismes qui affectent les êtres humains au moment de tenter de réaliser leurs désirs sexuels. Et ces traumatismes sont aussi à l´origine des comportements réellement aberrants, comme la pédophilie qui est si présente dans les collectifs qui prêchent la chasteté absolue comme règle de vie, en imposant à leurs membres une sexualité contre nature. Ils sont aussi les causants d´un phénomène qui est considéré universel comme la prostitution ou exploitation sexuelle des personnes, conséquence de la double morale et des contradictions que la religion impose inévitablement à ses fidèles.
SEXE ET DÉSIR
Est-ce vraiment blâmable de désirer plusieurs personnes ou de penser que tout homme et toute femme a le droit de désirer d´autres personnes qu'elles soit ou non du même sexe? Bien sur que non. Non seulement on a le droit sinon que de tels désirs sont totalement naturels, sains, éthiques et moralement respectable. Tous (ou presque) nous avons expérimentés le désir de partager des relations sexuelles avec plusieurs personnes, simultanément ou successivement, et beaucoup plus rarement l´attraction sexuelle est dirigée exclusivement envers une seule personne tout au long de la vie. Le désir de toucher, de caresser, d´embrasser, de donner tendresse ou du plaisir, est un désir absolument naturel et qui n´est ni doit être obligatoirement limité à une seule personne, aussi bien dans une relation hétérosexuelle comme homosexuelle.
Est-ce vraiment blâmable de désirer plusieurs personnes ou de penser que tout homme et toute femme a le droit de désirer d´autres personnes qu'elles soit ou non du même sexe? Bien sur que non. Non seulement on a le droit sinon que de tels désirs sont totalement naturels, sains, éthiques et moralement respectable. Tous (ou presque) nous avons expérimentés le désir de partager des relations sexuelles avec plusieurs personnes, simultanément ou successivement, et beaucoup plus rarement l´attraction sexuelle est dirigée exclusivement envers une seule personne tout au long de la vie. Le désir de toucher, de caresser, d´embrasser, de donner tendresse ou du plaisir, est un désir absolument naturel et qui n´est ni doit être obligatoirement limité à une seule personne, aussi bien dans une relation hétérosexuelle comme homosexuelle.
On sait que tout au long de l´histoire cette imposition de la relation de couple comme la seule relation socialement acceptable avait un objectif principal: assurer la paternité et par conséquence la transmission héréditaire. Aujourd’hui, la femme peut décider en toute sécurité quand elle veut être ou non fécondée. Et en cas de doute sur la paternité les preuves génétiques rendent cet objectif futile. On peut penser également qu´entre autres choses on maintient la primauté juridique du mariage pour faciliter le contrôle des institutions sur les personnes et les biens.
Mais la possibilité d´une relation de couple exclusive doit se considérer comme une décision libre de deux personnes, temporaire ou permanente qui incontestablement peut être très positive pour former une famille et pouvoir la maintenir unie. Cependant en aucun cas cela doit être une norme absolue ni être considéré comme la seule relation socialement et moralement acceptable. Dans la satisfaction du désir sexuel il y a une seule norme indispensable et c´est la participation volontaire de chaque partenaire, son acceptation consciente de la relation, c´est à dire la réciprocité du désir. Il n`y a en pas d´autre.
Beaucoup de personnes pensent, en consonance avec les préjugés exposés auparavant, qu´on ne doit par pratiquer le sexe sans amour. Mais nous savons tous qu´il n´est pas nécessaire d´aimer une personne pour la désirer sexuellement. D'autre part il peut exister amour sans désir sexuel car l´amour possède un important composant spirituel qui peut se suffire a soi-même. Cependant, généralement, l´amour naît d´une double attraction physique et spirituelle, entre deux personnes. L´amour va beaucoup plus loin qu´un simple désir sexuel et se convertit en un sentiment qui exige une continuité dans le temps d´une relation basée sur une affinité spirituelle et qui implique la volonté réciproque de partager les expériences vitales, de cheminer ensemble tout au long de sa vie.
Il n´y a pas, comme on sait, de force spirituelle plus puissante que l´amour, qui essentiellement consiste à chercher sans répit le bonheur de l´être aimé et de trouver en cela son propre bonheur. Donner et recevoir du plaisir à travers les relations sexuelles fait partie de ce bonheur que poursuit tout être humain. Dans une relation de couple, amoureuse, procurer le bonheur à l´autre passe par la satisfaction, autant que possible, de tous ses désirs, y compris les désirs sexuels envers des tiers, quand ils surgissent. La propriété, la jalousie, les "cornes" et autres infidélités, n'ont rien à voir avec savoir aimer, bien au contraire ils dévoilent le manque d´amour et l´ignorance, La communication libre de tout préjugé, la franchise, la clarté, la sincérité absolue, sont des conditions indispensables pour préserver et enrichir chaque jour une relation amoureuse. Être infidèle, ce n´est pas maintenir des relations sexuelles avec d´autres personnes mais tromper et mentir à votre partenaire au sujet de ses propres désirs, c'est ne pas savoir aimer. La personne amoureuse qui ment ou reproche à la personne aimée ses désirs, simplement ne sait pas aimer parce qu´elle est contaminée par les préjugés culturels que l´on vient de dénoncer. Quand deux personnes s´aiment et savent réellement comment aimer, ils n'expérimentent que du bonheur tout au long de leur vie. Et c´est pour cela que l´on peut dire que l´amour est la puissance qui anime l´univers ou, comme disent les religieux, que dieu est amour. Mais en vérité, combien de personnes savent comment aimer ?
Il n´y a pas, comme on sait, de force spirituelle plus puissante que l´amour, qui essentiellement consiste à chercher sans répit le bonheur de l´être aimé et de trouver en cela son propre bonheur. Donner et recevoir du plaisir à travers les relations sexuelles fait partie de ce bonheur que poursuit tout être humain. Dans une relation de couple, amoureuse, procurer le bonheur à l´autre passe par la satisfaction, autant que possible, de tous ses désirs, y compris les désirs sexuels envers des tiers, quand ils surgissent. La propriété, la jalousie, les "cornes" et autres infidélités, n'ont rien à voir avec savoir aimer, bien au contraire ils dévoilent le manque d´amour et l´ignorance, La communication libre de tout préjugé, la franchise, la clarté, la sincérité absolue, sont des conditions indispensables pour préserver et enrichir chaque jour une relation amoureuse. Être infidèle, ce n´est pas maintenir des relations sexuelles avec d´autres personnes mais tromper et mentir à votre partenaire au sujet de ses propres désirs, c'est ne pas savoir aimer. La personne amoureuse qui ment ou reproche à la personne aimée ses désirs, simplement ne sait pas aimer parce qu´elle est contaminée par les préjugés culturels que l´on vient de dénoncer. Quand deux personnes s´aiment et savent réellement comment aimer, ils n'expérimentent que du bonheur tout au long de leur vie. Et c´est pour cela que l´on peut dire que l´amour est la puissance qui anime l´univers ou, comme disent les religieux, que dieu est amour. Mais en vérité, combien de personnes savent comment aimer ?
CE QU'IL EST VRAIMENT URGENT DE DIRE AUX JEUNES AU SUJET DU SEXE :
En traçant un résumé didactique du texte antérieur, il nous paraît important de rappeler que pour aimer, ce qu´il faut savoir et ne jamais oublier au sujet des relations sexuelles est que :
- Tout désir sexuel de l´homme ou de la femme est totalement respectable, sain et naturel. Avoir des relations sexuelles est une belle manière de communiquer profondément et intensément avec ses semblables.
- La relation de couple unique et exclusive est seulement une option et choix entre plusieurs qui ne doit pas être considéré comme la seule norme sociale, morale et juridique reconnue et acceptée.
- Tout désir sexuel de l´homme ou de la femme est totalement respectable, sain et naturel. Avoir des relations sexuelles est une belle manière de communiquer profondément et intensément avec ses semblables.
- La relation de couple unique et exclusive est seulement une option et choix entre plusieurs qui ne doit pas être considéré comme la seule norme sociale, morale et juridique reconnue et acceptée.
- Désirer plusieurs personnes du même sexe ou d´un autre sexe, simultanément ou successivement, est tant naturel comme en désirer une seule. Le sexe peut se pratiquer avec une ou plusieurs personnes selon le désir ou les circonstances du moment.
- Personne ne devient la propriété de personne dans une relation sexuelle. Hommes et femmes sont absolument égaux et libres de réaliser leurs désirs les plus intimes comme il leur plaît et de les satisfaire pleinement.
- La seule norme obligatoire est la participation volontaire de chaque partenaire dans les relations qu'il établit. Personne ne doit avoir des rapports sexuels contre son gré ni abuser de personne en raison de son âge ou de son ignorance. Il n´y a pas d´autre norme à suivre.
- L amour est liberté et dévouement total au bonheur de l´être aimé. Il ne doit pas entraîner de frustrations des désirs de l´autre sinon, tout au contraire, une contribution active pour atteindre une réalisation des plus harmonieuse.
VERSIÓN CASTELLANA
DE LAS RELACIONES SEXUALES
SEXO y RELACIONES HUMANAS
Decimos muy a menudo que el Ser humano se convierte en humano con las relaciones que establece con sus semejantes. Estas relaciones se sustentan en la comunicación por medio del lenguaje, palabras o gestos, y se definen usualmente como políticas, sociales, laborales, económicas y familiares. En este último apartado, como una especie de sub-categoría, se suelen englobar las relaciones sexuales.
Sin embargo, entre todas las formas de comunicación que un Ser puede establecer con otro Ser parece evidente que ninguna sobrepasa, en intensidad e intimidad, la que se deriva de un contacto físico entre dos cuerpos animados por un espíritu inquieto y espoleado por el deseo sexual.
Porque el deseo sexual, que aparece como algo principalmente instintivo y destinado a asegurar la perpetuación de la especie, es algo que todo ser humano, macho y hembra, experimenta a lo largo de su vida y, en algunas épocas de una manera singularmente intensa e insistente.
Es el caso evidente en la juventud cuando el Ser empieza a sentir este deseo de manera consciente y anhela realizarlo con urgencia por tratarse de algo nuevo y desconocido. Y es entonces cuando el Ser humano se enfrenta con una larga serie de prejuicios y convenciones sociales, propias de la sociedad en la que vive, que lo sumerge en un mar de dudas, contradicciones y frustraciones con consecuencias demasiadas veces desastrosas para su salud mental y física.
Basta echar un vistazo sobre todo lo que concierne el sexo en nuestra sociedad para constatar el gigantesco descoloque en él que viven nuestros contemporáneos, en su mayoría incapaces de disfrutar de una vida sexual plena, armoniosa y totalmente satisfactoria. Abundan así los hechos que revelan una profunda confusión que conduce muchas veces a dramas tan tremendos como la violencia de género, la pedofilia, la homofóbia o la explotación sexual.
Hace ya siglos que nuestra sociedad abandonó los sabios conocimientos del paganismo para someterse al dictado de una concepción de la sexualidad, derivada de los dogmas judeo-cristianos, que prevalece todavía en la mente de los ciudadanos a pesar de los importantes cambios introducidos en el ordenamiento jurídico de nuestro país a lo largo de los últimos 40 años: divorcio, aborto, matrimonio homosexual, violencia de género.
SEXO y CONVENCIONES SOCIALES
El hecho de englobar las relaciones sexuales dentro de las relaciones familiares es ya de por sí, muy esclarecedor del enfoque sesgado que preside en las mentalidades comunes. Se debe a la evidencia de que la copulación es, o ha sido durante mucho tiempo, la única manera de procrear y por tanto de iniciar una familia. Y de hecho todas las religiones monoteístas, (judía, cristiana y musulmana) han estado enseñando a sus seguidores, con más o menos insistencia, que la práctica de las relaciones sexuales debe de tener como única finalidad: engendrar. El practicar sexo como forma de relacionarse o por pura afición al dar y recibir placer, está considerado como pecaminoso y moralmente rechazable. Esta terrible idea sigue muy arraigado en grandes sectores de nuestra sociedad y se trasmite de generación en generación, de forma sistemática, en muchos lugares.
Como consecuencia, la primera característica del ámbito donde se coloca las relaciones sexuales es su restricción a la relación de pareja que deriva, en la religión judía como en la cristiana, en la normalización de la monogamia, sancionada por el matrimonio. Un matrimonio que ha sido, y sigue siendo en muchas comunidades, indisoluble e irreversible. La práctica de relaciones plurales, la poligamia y el sexo en grupo que prevalecieron durante muchos siglos entre las comunidades humanas, ha quedado doblemente estigmatizada como perversa e inmoral, tachada de libertinaje; lo que no impide que se siga practicando en mayor o menor medida en todas las esferas sociales. En la religión musulmana, en razón de las circunstancias vitales del profeta, la poliginia sigue aceptada pero sin embargo, en el ámbito de las tres religiones, podemos decir que la poliandria ha quedado en la práctica, reducida a la mera prostitución.
La segunda característica universal, que marca todavía las relaciones sexuales en todas las sociedades, es el machismo es decir la preponderancia del macho sobre la hembra y es el fundamento de lo que algunos prefieren llamar el patriarcado. Se trata de un prejuicio que no es patrimonio exclusivo de los hombres sino que es compartido por un alto porcentaje de mujeres. De él se deriva de que la mujer es considerada como una propiedad del hombre, sometida a su voluntad, incluso cuando las leyes proclaman la igualdad de los géneros. Por eso son tan frecuentes los dramas provocados por la violencia desatada contra las mujeres por parte de sus parejas que se otorgan sobre ella derecho de vida o muerte.
La tercera característica dominante es la condena hecha a todo deseo que no se enmarque dentro de la heterosexualidad, es decir el rechazo a la homosexualidad, tachada de antinatural y tratada por muchos como una enfermedad. Aunque paulatinamente los derechos de los homosexuales se vayan reconociendo en el ordenamiento jurídico de muchos países, el rechazo que padecen es todavía omnipresente y profundamente arraigado.
Estos tres prejuicios son los principales causantes de los traumas padecidos por los Seres humanos a la hora de intentar realizar sus deseos sexuales. Y esos traumas están en el origen de comportamientos realmente aberrantes como la pedofilia que está tan presente en los colectivos que predican la castidad absoluta como regla de vida, imponiendo a sus miembros una sexualidad contra natura. Son también los causantes de un fenómeno considerado universal que es la prostitución o explotación sexual de las personas, consecuencia de la doble moral y de las contradicciones que la religión impone inevitablemente a sus seguidores.
SEXO y DESEO
¿Es realmente reprobable desear varias personas o considerar que todo hombre y toda mujer tiene derecho a desear a otras personas sean o no del mismo sexo? Por supuesto que no. Y no solo que tenga derecho, sino que tales deseos son totalmente naturales, sanos, ética y moralmente respetables. Todos (o casi todos) hemos experimentado el deseo de compartir relaciones sexuales con varias personas, de manera simultánea o sucesiva, y muy raramente la atracción sexual está dirigida exclusivamente hacia una sola persona a lo largo de toda una vida. El deseo de abrasar, acariciar, besar y dar cariño o placer, es un deseo absolutamente natural que ni está ni tiene porque estar limitado a una única persona, tanto en el marco de una relación heterosexual como en una homosexual.
Sabemos que históricamente esta imposición de la relación de pareja como la única socialmente válida tenía un objetivo principal: asegurar la paternidad y en consecuencia la transmisión de la herencia. Hoy en día, una mujer puede decidir con total seguridad cuando quiere o no quedar fecundada, y en caso de alguna duda sobre la paternidad, las pruebas genéticas convierten este objetivo en fútil. Se puede pensar que, entre otras cosas, se mantiene también la preeminencia jurídica del matrimonio para facilitar el control de las instituciones sobre las personas y los bienes.
Pero la opción de una relación de pareja excluyente debe de considerarse como una decisión libre de dos personas, temporal o permanente, que, posiblemente, puede ser muy beneficiosa a la hora de crear una familia y conseguir mantenerla unida. Sin embargo en ningún caso debe de convertirse en una norma obligada, ni considerarse como la única relación social y moralmente válida. En la satisfacción del deseo sexual solo hay una norma de obligado cumplimiento y es la participación voluntaria de cada uno, la aceptación consciente de la relación por parte de los interesados, es decir la reciprocidad del deseo. No hay otra.
SEXO y AMOR
Muchas personas opinan, en consonancia con los prejuicios anteriormente expuestos, que no debe de haber sexo sin amor. Pero todos sabemos que no es necesario amar una persona para poder sentir deseo sexual hacia ella. También puede haber amor sin atracción sexual ya que el amor tiene una importante componente espiritual que puede bastarse a sí misma. Sin embargo, generalmente, el amor nace de una doble atracción, física y espiritual, entre dos personas. El amor va mucho más allá del simple deseo sexual y se convierte en un sentimiento que exige la continuidad en el tiempo de una relación basada en una afinidad espiritual y que conlleva el deseo mutuo de compartir las experiencias vitales, de caminar junto por la vida.
No hay, como bien se sabe, fuerza espiritual más potente que el amor, que consiste esencialmente en buscar sin descanso la felicidad del Ser amado y encontrar en ello su propia felicidad. El dar y recibir placer por medio de las relaciones sexuales forma parte de esta felicidad que persigue todo Ser humano. En una relación de pareja, amorosa, procurar felicidad al otro pasa por satisfacer, en la medida de lo posible, todos sus deseos, deseos sexuales hacia terceras personas incluidos, cuando estos se dan. La posesión, los celos, los “cuernos” y demás “infidelidades” no tienen nada que ver con el saber amar, sino que son reveladores de todo lo contrario: la falta de amor y la ignorancia. La comunicación libre de todo prejuicio, la franqueza, la claridad, la sinceridad absoluta, son requisitos indispensables para preservar y fortalecer día a día una relación amorosa. Ser infiel no es tener sexo con otras personas sino engañar y mentir a su pareja respecto a sus propios deseos, es no saber amar. La persona enamorada que cae en mentiras o en reproches a los deseos de su pareja, sencillamente no sabe amar porque está contaminada por los prejuicios que acabamos de denunciar. Cuando dos personas se aman y saben cómo amarse, solo experimentan felicidad a lo largo de su vida y por eso se puede decir que el amor es la fuerza que mueve el universo o, como dicen los religiosos, que Dios es amor. Pero, ¿cuántas personas saben amar?
LO QUE ES URGENTE DECIR A LOS JÓVENES RESPECTO AL SEXO.
Resumiendo de forma didáctica lo dicho hasta ahora, nos parece importante recordar siempre que para amar, eso es lo que hay que saber y nunca olvidar respecto a las relaciones sexuales:
- Cualquier clase de deseo sexual tanto del hombre como de la mujer es totalmente respetable, sano y natural. Tener relaciones sexuales es una hermosa manera de comunicar de forma profunda e intensa con sus semejantes.
- La relación de pareja exclusiva y excluyente es solo una opción entre muchas otras que no debe de ser considerada como la única norma socialmente, moralmente y jurídicamente reconocida y aceptada.
- Desear a varias personas de otro o del mismo sexo, de manera simultánea o sucesiva, es tan natural como desear a una sola. El sexo puede practicarse con una o varias personas según se desea y se presentan las circunstancias en cada momento.
- Nadie se convierte en propiedad de nadie por tener una relación sexual. Hombres y mujeres son absolutamente iguales y libres de realizar sus deseos más íntimos como le apetece y de satisfacerlos plenamente.
- La única norma de obligado cumplimiento es la participación voluntaria de cada uno en las relaciones sexuales que mantiene. Nadie debe de tener relación contra su voluntad, ni abusar de nadie por su edad o desconocimiento. No hay más normas que cumplir.
- El amor es libertad y dedicación total a la felicidad del Ser amado. No debe de implicar nunca frustraciones de los deseos del otro sino, todo al contrario, una contribución activa a su realización más armoniosa.
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