Thursday, March 17, 2022

Le poème épique de Maria de los Angeles Argote Molina (MAAM) "Les pleurs de l'Amère ou les aventures d'Agreste à travers les mondes" et ses ENSEIGNEMENTS pour faire face à une PANDÉMIE




RÉSUMÉ:

L'année 2020 passera sans doute dans l'histoire comme celle où l'humanité dut affronter un effondrement de ses perspectives de futur les plus immédiates. Cet évènement fut décrit au cours des dernières décennies du XXème siècle, de manière prémonitoire, par la poète andalouse Maria de los Angeles Argote Molina (MAAM) dans son long poème épique en trois actes intitulé: "Les pleurs de l'Amère ou les aventures d'Agreste à travers les mondes". Pour cette raison il nous a semblé approprié de dédier ce bref texte aux enseignements qui, dans les circonstances actuelles, peuvent être tirés de cette œuvre singulière. La planète étant frappée par une pressante crise sanitaire, les sociétés humaines exigent, angoissées, aux experts scientifiques, de rapides solutions. Cependant peu d'entre elles semblent estimer les remèdes que peut offrir l'Art poétique pour faire face à la délicate situation que nous vivons. Au delà de la crise sanitaire on devine une authentique crise de la connaissance qui exige un changement radical de notre mode de vie, individuel et collectif, pour lequel l'Art poétique peut nous être d'un grand secours.


mode d'introduction

En contemplant le spectacle offert par le monde et son humanité tout au long de cette année 2020, il est impossible de ne pas se souvenir de l'œuvre de la poète andalouse MAAM: "Les pleurs de l'Amère ou les aventures d'Agreste à travers les mondes", écrite à la fin du XXème siècle, et dont le premier acte s'intitule: "Destruction imminente de l'univers". Maintenant, tout semble indiquer que la prophétie de la poète s'est accomplie et que l'univers humain du siècle dernier est complètement détruit.



1. Problématique de la pandémie

La subite apparition du Covid 19 admet seulement deux hypothèses relatives à son origine: c'est un phénomène engendré par la Nature ou c'est un virus créé par l'homme, dans quelque laboratoire secret, probablement comme arme biologique.

L'opinion des "experts" sur la question est partagée, bien que la vérité officielle et communément admise sur toute la planète indique la première option. Celle-ci implique de nombreuses et intéressantes réflexions, sur le rôle et l'essence même de la Nature, que nous exposerons plus loin. Quand aux "experts" qui semblent orienter les décisions prises par tous les gouvernements pendant la pandémie:


"Un carillon se ruine en produisant des sons, une bougie de cire se consomme en donnant de la lumière. Les raies du tigre attirent des chasseurs, la rapidité du singe attire des trappeurs. Ainsi les guerriers valeureux meurent à cause de leur force, les intellectuels se bloquent à cause de leurs connaissances; ils peuvent utiliser leur savoir pour connaitre, mais ils sont incapables de l'utiliser pour ne pas connaître. Ainsi ceux qui sont experts en une faculté ou perceptifs dans un mode d'expression, peuvent participer dans une discussion déviée mais non pas dans une réponse universelle." Wen-Tzu / 93.


Dans le cas qui nous occupe, une réponse universelle ne peut manquer de résoudre, en premier lieu et sans appel possible, l'origine du phénomène qui afflige l'humanité: "… nous ne connaissons le vrai si nous ne connaissons la cause…" écrit Aristote (Métaphysique – Livre A). Nous observons que tout le monde prétend résoudre des conséquences sans se pencher sérieusement sur la cause première.

Mais de plus, il convient de rappeler que, comme enseigne le stagirite, dans la recherche du vrai il ne faut pas confondre l'origine avec la cause, le "comment" avec le "pourquoi" et le "pour quoi", de l'existence des phénomènes. Au-delà de l'origine nous devrons donc investiguer la cause qui a pu produire le fait pandémique.

Finalement, quelle que soit la véritable hypothèse de son origine, cette crise nous oblige à essayer d'élucider quelles doivent être nos priorités, celles de toute communauté humaine, en relation au futur immédiat de tous les aspects de notre vie, pour procéder inévitablement à une série de changements substantiels que nous aurons à formuler.

Les écrivains, les poètes, les artistes, ont toujours étés d'un grand secours pour réaliser ce genre de besogne; on pourrait même affirmer qu'il s'agit là de la finalité essentielle que leur activité poursuit. Et c'est le cas que ces possibles changements, réclamés, sont exposés, avancés, dans l'œuvre de MAAM qui conclut avec un troisième acte intitulé: "Recomposition de l'univers. Saut évolutif des Zones Planétaires". Il n'y a pas de doute qu'il s'agit précisément de ce dont l'humanité a maintenant besoin: une recomposition de son univers qui implique un saut évolutif qui nous éloigne définitivement de la dramatique situation actuelle.

Il nous semble donc que l'Art Poétique de MAAM nous offre de précieux enseignements pour affronter cette pandémie et nous allons essayer de les mettre en relief.


2. Sur l'origine du virus et le type de crise

Dans l'œuvre de MAAM l'univers, menacé de destruction, se caractérise pour être le théâtre d'un processus perpétuel de "transformations incessantes" qui impulse son expansion continuelle, celle de la Lumière et de la Vie, entre la Ténèbre et le Chaos. On pourrait aussi parler, sans trop extrapoler, d'énergie et de matière en constante interaction.

Pour freiner ce processus dans les Zones Planétaires, où se trouve l'humanité, les serviteurs de la Ténèbre, ont créé le "laboratoire des fausses transformations" qui est mentionné de manière réitérative comme un des agents principaux du danger qui guette l'univers.

L'existence dans de nombreux pays de laboratoires "discrets" (pour ne pas dire "secrets") d'un niveau 4 en termes de biosécurité, où l'on manipule à des fins inconfessables la génétique d'éléments et d'organismes biochimiques, n'est aucune nouveauté. La présence d'une institution de ce type à Wuhan, premier épicentre de la pandémie, est sans doute un fait troublant qui donne des ailes à l'opinion divulguée par ceux qui défendent l'hypothèse d'une intervention humaine dans la genèse du virus.

Cependant c'est l'hypothèse de l'origine naturelle l'option officiellement retenue par tous nos gouvernements, bien que personne n'ait démontré exactement de quelle manière le virus a pu se transmettre de l'animal à l'homme. En tout cas, avec cette hypothèse, la question se pose de savoir, selon les paramètres scientifiques majoritairement assumés, exposés entre autres par le biologiste français et prix Nobel Jacques Monod, quel genre de hasard a fomenté l'existence du virus et quelle classe de nécessité a impulsé aussi bien sa propagation entre les humains comme son étonnante virulence et extension planétaire. Et ensuite, cette hypothèse nous placera face à des «pourquoi» et «pour quoi» auxquels la science est actuellement incapable de répondre et que cependant penseurs et philosophes désirent éclairer avec urgence.

Ainsi la crise que nous vivons n'est pas une simple crise sanitaire sinon une crise du savoir qui implique une critique radicale de l'ensemble de la connaissance scientifique actuelle.

Et la première notion qu'il convient de réviser en profondeur c'est précisément celle de Nature; aussi bien si elle est la créatrice du virus comme si celui-ci provient d'un «laboratoire des fausses transformations» alimenté, malgré lui, par un Grand Seigneur du Rêve kidnappé par les Cauchemars et livré comme prisonnier au Silence Jaune, grand sacerdoce de la Ténèbre Toute Puissante, comme affirme le texte de MAAM.


3. NATURE, ÂME, PAROLES ET SCIENCE

Dans l'œuvre de MAAM la Nature n'est autre que la protagoniste du moment, l'Amère. C'est aussi la planète Terre et en tant que telle, la mère de l'autre protagoniste, Agreste le rêveur, archétype de l'être humain, dont la descendance, celle des êtres rêveurs, peuple les Zones Planétaires.

En concordance avec les traditions païennes animistes et les postulats aristotéliciens, l'Amère, comme tous les êtres vivants, possède, comme fin ultime et cause première de son existence, sa propre âme, cette «chose» et ce mot horrifiant bien des scientifiques qui nient avec véhémence son existence, argumentant qu'ils ne voient dans les processus vitaux autre chose que des interactions chimiques hasardeuses et rien de plus…

Agreste le rêveur possède aussi une âme soeur idéale qui n'est autre que sa compagne aimée, l'immortelle Chrysalide, fille de l'Harmonie et du Rêve.

Dans l'œuvre, la destruction imminente de l'univers se manifeste par quatre phénomènes principaux:

- les pleurs inconsolables de la Terre, convertie en Amère.

- la séparation traumatique d'Agreste et Chrysalide, raptée par l'Oubli.

- la disparition du Grand Seigneur du Rêve, enlevé par les Cauchemars.

- la mystérieuse absence du couple formé par la Vie Ailée et l'Ange des Transformations.

Il ne fait aucun doute que cette approche est difficilement assimilable par les communautés scientifiques qui ont démontré leur incapacité à consentir une quelconque valeur à la source de connaissance qu'apporte l'Art Poétique.

Cependant les préjugés ne peuvent être suffisants pour nier, sans plus, l'importance de la Poésie en relation avec la compréhension effective de la réalité de l'existence de l'être humain, du monde et du cosmos. D'autre part il y a, sous-jacent dans toute l'œuvre de MAAM, un caractère clairement rationnel et même scientifique, qui paraît évident à tout lecteur capable d'être suffisamment attentif à l'authentique «cœur» des mots employés.

Ces "cœurs", comme nous montre la poète, reposent habituellement dans les caves de la planète de la Pureté, dans l'attente de l'arrivée des mots naissants. Ceux-ci sont les mots que recueillent les poètes et qu'ensuite utilisent tous les êtres humains, y compris les scientifiques, dans leurs travaux et tâches quotidiennes… Et l'on peut demander: avec quels cœurs les utilisent-ils?

Qu'ils le veuillent ou non, les scientifiques ne peuvent revendiquer pour leurs méthodes l'exclusivité de la «connaissance vraie», méprisant toute autre voie d'enquête sur la réalité. De fait, leur activité les situe sur le terrain privilégié du «comment», sans réussir à considérer avec une grande fréquence ni crédit, aussi bien le «pourquoi» (hasard?) que le «pour quoi» (nécessité?); ils peuvent arriver à découvrir l'origine mais rarement la cause première et la finalité intrinsèque des phénomènes naturels.

Et si nous suivons l'hypothèse d'un virus créé par des humains, il semble plutôt ironique de décharger sur les «experts» scientifiques la responsabilité d'organiser la vie des personnes lorsque ce sont précisément eux, les scientifiques, biochimistes et techniciens, qui ont fomenté et permis la création du monumental problème. Les manipulations génétiques auxquelles ils se consacrent, qui sont considérées par la communauté scientifique comme un grand succès de la science moderne, constituent de fait une intromission brutale des connaissances actuellement limitées, dans le domaine largement méconnu de la réalité essentielle (origine, cause, finalité) des processus vitaux. Et la majorité des motivations pour les justifier sont purement bâtardes, liées à des intérêts économiques particuliers et non au progrès social ou humanitaire collectif qu'elles prétendent poursuivre. Les scientifiques en général et en particulier ceux qui, possiblement, ont créé le virus, démontrent ainsi clairement qu'ils ne sont pas préparés pour "ne pas connaitre", comme nous avise le Wen-Tzu.

Dans la prophétie de MAAM la Chimie et la Technique sont deux personnages, puissants alliés du camp qui fomente la destruction de l'univers, qui se présentent ainsi à Agreste par la bouche de la première:

«Elle, qui recueille la fatigue de siècles et d'ères de sa main, droite, c'est la Technique. Elle apparût à la suite de la physique et de la métaphysique désormais détrônées par elle. Ne vous effrayez pas de son visage robotique. Je vous assure qu'elle ne vous veut que du bien.

Moi, moi je suis la Chimie. Grâce à mon pouvoir on réussit à faire que la Terre rende comme jamais. Je fournis chaleur, froid, songes et délires, je soigne les maladies. Bref, que puis-je vous dire? Je suis si grande, si parfaite, grâce à moi l'Arachnide Pouvoir est encore vivant!»

Elles seront effectivement le dernier recourt de l'Arachnide Pouvoir pour essayer d'empêcher, en vain, le triomphe d'Agreste et de ses compagnons une fois obtenue la libération, tant désirée, de l'Ange des Transformations.

L'étroite et nécessaire collaboration des scientifiques dans l'élaboration des armes les plus sophistiquées, les plus mortifères, les plus létales, tout au long des siècles, est un fait évident, effrayant et digne d'être sérieusement médité, en particulier par les propres scientifiques. Sans une sincère et conséquente autocritique à ce sujet, il est impossible de maintenir une adhésion respectueuse à leur vision du monde.


4. SCIENCE ET ART

Partant de là, les deux hypothèses sur l'origine du virus nous situent face à la capacité des scientifiques pour «ne pas comprendre» et tout nous amène à réviser la prémisse d'objectivité de la Nature, dont se sont approprié les institutions à caractère scientifique, ainsi que le mépris généralisé, aussi bien envers la culture païenne aristotélicienne en particulier comme envers les traditions philosophico-religieuses en général, qui accompagne la vénération de la science dans nos sociétés.

Dans l'œuvre de MAAM nous trouvons une condamnation expresse de la conduite majoritaire des scientifiques liée à une revendication pleine de la science comme instrument essentiel de l'action créatrice de l'Art. Au cours de la rencontre entre le Grand Mage Sidéral et le Nouvel Art se produit le dialogue suivant:

«- Je vais t'investir du savoir de la science, ainsi tu auras la puissance de son arme lorsque tu présenteras la bataille.

- La science, non! N'y songe pas! J'ai expulsé tous les êtres de cette espèce qui étaient en moi! Ils sont déséquilibrés, dans leur totalité mécaniques, ils ne savent rêver, ce sont de pures structures creuses, ils n'ont pas de place en moi! Conclut l'Art.

- L'ancien Art comptait avec elle et toi aussi tu dois le faire. Répondit le Grand Mage. Je ne vais pas te donner une poignée d'êtres, qui s'appellent scientifiques, je vais te donner la connexion directe avec le centre cognitif de la sagesse, la science. Parce que la poésie est en manque de science. La peinture est en manque de science. La musique, la sculpture, l'architecture sont en manque de science. Toi aussi tu es plein de spasmes mécaniques, de normes et de normes, qui ne conduisent nulle part. La science est flexible, invente et pense. Et il faut beaucoup penser pour sortir des enfers.

- D'accord, d'accord, que vienne la science! Nous serons à nouveau tous intuitifs. Tout est à inventer! Votre messager est prêt. Continua l'Art.»

Car l'Art est la seule voie pour «comprendre» ce qui «ne se comprend pas» puisque les artistes ont démontré, de nombreuses fois, être «préparés pour ne pas comprendre» en se montrant capables de fournir des «réponses universelles» aux nombreux problèmes que l'humanité affronte, de manière réitérée.

Pour beaucoup de scientifiques, la Nature est seulement un ensemble objectif indolent, fruit du hasard, dépourvue de finalité concrète et qui évolue par pure nécessité.

Pour la majorité des artistes cependant, c'est un être vivant sensible, un organisme complexe qui remplit une fonction précise dans le cosmos et qui évolue comme une partie minuscule d'un univers en constante expansion et transformation. Cette dernière vision de la Nature se nourrit aussi de la science, malgré certains critères de la science établis comme dogmes, parfaitement assimilables aux dogmes religieux les plus rétrogrades.

L'Art Poétique, comme instrument essentiel du comportement culturel, social et politique de l'être humain, comme paradigme du langage et de l’épistémè, aujourd'hui et comme toujours, peut nous apporter, tout autant que la science, de précieux éléments pour dépasser la situation que la pandémie a créé dans le monde, nous approchant du concept de syndémie que de nombreux penseurs revendiquent.


5. NATURE, RELIGION ET HISTOIRE

Si nous considérons comme valable l'hypothèse de l'origine naturelle du virus, le fait que la Nature ait engendré un pathogène de ces caractéristiques, mortel pour l'humanité, ne constitue aucune exception.

Notre histoire démontre que la Nature n'a jamais manifesté aucun remord pour avoir provoqué la mort d'êtres humains, sans considération à leur âge, sexe ou condition sociale. Elle prodigue à parts égales la vie et la mort, engendre ou tue avec la même facilité, étrangère à ce sujet à toute morale ou éthique humaine.

Sans doute voilà une des raisons pour lesquelles la tradition religieuse monothéiste abrahamique, juive, chrétienne, musulmane, considère la Nature comme la source de tous les maux, une création digne, rien de moins, que du diable. La science de son côté ne s'éloigne pas beaucoup de ce concept, lorsqu'elle semble considérer la Nature comme un ennemi à vaincre, à soumettre ou, pour le moins, à corriger et à modifier substantiellement.

Cependant d'autres nombreuses traditions philosophico-religieuses indiquent au contraire que la véritable sagesse consiste à respecter scrupuleusement les processus naturels et à vivre en parfaite harmonie avec la Nature, notre «Mère Terre» vénérée universellement par les animistes.

Cette idée constitue d'autre part le fondement de la pensée écologiste actuelle, partagée il faut le reconnaître, par de nombreux scientifiques particulièrement réticents, entre autre, à toute manipulation génétique des êtres vivants.

C'est un fait évident que les considérations environnementales reçoivent l'adhésion d'un nombre croissant de personnes, entres elles beaucoup d'artistes, qui voient dans la pandémie qui nous frappe une conséquence directe de plus, de la maltraitance infligée à la Nature, étroitement liée à d'autres phénomènes comme le changement climatique ou l'annihilation de la faune sauvage.

En tout cas l'hypothèse de l'origine naturelle du virus nous situe inexorablement face à la nécessité de trouver, enfin, une manière harmonieuse de vivre avec la Nature, qui nous a engendrés et de laquelle inévitablement nous faisons partie.

Nous pouvons exiger que la science n'aille jamais contre la vie, s'abstienne d'interférer dans des processus naturels qu'elle ne connaît ni ne comprends encore, éperonnée, comme elle se trouve, par la Cupidité, l'Envie, l'Orgueil et même la Haine.

«Ils avançaient lentement à travers les salles détruites du Tourment. La Chimie en premier lieu, suivie de prés par la Technique et ses grandes inventions pilotées par des laquais aveugles presque inutiles entre lesquels pullulaient, encourageant leurs peurs, la Cupidité, l'Envie, l'Orgueil et la Haine.»

Comme nous voyons, ces quatre derniers concepts sont aussi des personnages qui apparaissent dans l'œuvre de MAAM où ils jouent un rôle dévastateur comme membres actifs du camp destructeur de l'univers. Dans ce camp militent, même avec une apparente bonne foi, beaucoup de scientifiques et "experts" appelés à résoudre, de la meilleure façon possible, la contraignante situation sanitaire qui nous affecte.

Dans la première partie du poème, Agreste, en réponse à l'indignation d'un vieux Temps enchaîné et condamné au cercle inarrêtables des horloges, manifeste ainsi son remord:

«Oui, je suis Agreste, Agreste le rêveur qui devint fou d'orgueil et fit oublier aux êtres rêveurs leur origine de magma, de matière. En découvrant la large enceinte du ciel, je me sentis puissant, et je brandis des drapeaux de mort et de ténèbres, croyant posséder ainsi l'univers. Pardonne, si tu peux, ma frénésie sans objet parce que je suis maintenant le plus malheureux. J'ai perdu Chrysalide, le Rêve majestueux en moi a disparu, et j'ai été sur le point de détruire la noble rigidité planétaire. Ma jeunesse m'a perdu. Mais j'ai compris mon erreur et maintenant je prétend m'introduire dans le monde des ombres et sauver mon trésor de la Ténèbre.»

Ainsi nous trouvons, résumé, non seulement l'histoire et le dilemme de l'être humain, mais aussi sa disposition face au futur, exprimée en un moment de crise sans précédent.


6. PRÉSENCES, CONCEPTS UNIVERSELS ET PERSONNAGES, EN ACTION.

Si nous nous concentrons maintenant sur le champ de la Poésie Épique que MAAM cultive dans son œuvre, nous trouvons un mot clef d'où procède toute réponse universelle au problème que nous traitons. Ce mot désigne un personnage qui est également, comme il se doit dans l'Art poétique, un concept: Harmonie.

Ainsi elle se présente lorsqu'elle trouve le Temps effrayé, réfugié dans une grotte de la planète de la Pureté:

«Je suis l'Harmonie, compagne du Rêve, halo grandiose des premiers cieux, mère de Chrysalide. Dans mon vaste et extensif territoire se génèrent les nouveaux mondes qui permettent d'approcher chaque fois plus les Zones Planétaires à la lumière. Dans tous les cœurs des être rêveurs j'ai un trône de gloire, créé par les ailes de l'immortelle Chrysalide. Je leur sers de miroir où regarder leurs ondes de fluide sidéral ou je leur sers de soulagement reconstructeur de formes lorsque l'entropie inonde leurs entrailles»

L'harmonie est un concept transversal, propre aussi bien à l'Art comme à la Science, qui alimente tout acte de création véritable. Nous savons tous que, dans tous les domaines, lorsque l'Harmonie se perd, les problèmes surgissent et que les solutions affleurent lorsqu'elle est rétablie.

C'est pourquoi dans le poème de MAAM, quand l'Amère (Nature) entre en crise et en conséquence Agreste (humain) se trouve brutalement séparé de son aimante Chrysalide (âme), c'est l'Harmonie qui recueille le corps maltraité d'Agreste et le conduit en présence des plus hauts responsables célestes de la vie, le couple formé par la Solitude Première et le Grand Magicien Sidéral. Se dirigeant à l'Harmonie, ce dernier exclame:

«C'est Agreste, un être qui composait chaque jour son corps avec les particules vives d'une planète bleue, celle qui répand maintenant ses trésors de feu sur le confins le plus nordique. Il cheminait aux cotés de Chrysalide, ta fille bien-aimée Chrysalide, destinée à engendrer avec lui la descendance des êtres rêveurs.»

Le couple céleste identifie comme cause principale de la perturbation qui affecte son univers, la disparition de la Vie Ailée et de son compagnon l'Ange des Transformations, qu'il attribue aux ruses de la toute-puissante Ténèbre Primitive;

«Parce que de pauvres êtres ont vendu leur rêve au pouvoir putride de la Ténèbre et maintenant baillent, bouleversés, brisés, le corps de la planète, le corps de son rêve, comme des présences nobles qui ont perdu leur origine.»

Immédiatement, ils envoient Agreste et l'Harmonie au secours des disparus, voyageant vers le chaos où règne la Ténèbre. Le Grand Mage se dirige ainsi à Agreste:

«Avec toute notre lumière, nous avons été si amèrement réduis que maintenant nous, les Zones Planétaires, et mêmes les espaces entropiques, nous avons besoin de toi. Je transformerais l'Harmonie en un navire sidéral, elle sera ton guide, elle te conduira jusqu'aux limites des ombres et là-bas toi, seul, tu devras libérer Chrysalide, l'Ange des Transformations et sa compagne de lumière la Vie Ailée. La Ténèbre a dû les séquestrer. Tu devras découvrir qu'en est-il du grand seigneur du Rêve et ainsi redonner ses ondes de quiétude à cet orbe envahit par le courant entropique des zones obscures.»

Dans cette opération ils compteront avec l'étroite collaboration de la Pureté, du Temps et du nouvel Art. Ce dernier et singulier personnage tiendra un rôle très important dans toute l'œuvre. Il apparaît pour la première fois à côté de Chrysalide et de la Tristesse Terraquée, toutes deux prisonnières de la Mort et de l'Oubli, auxquelles il se présente de la manière suivante:

«Je suis l'Art, bien que ma structure soit lumineuse, j'habite par je ne sais quel étrange complot, dans ces zones. Serviteur de la Mort et de l'Oubli, je vis dans leur donjon de terreur, attendant je ne sais quoi qui me rende au monde d'où je viens… Parce que je suppose que je ne suis pas de ces contours.»

A l'aventure viendront se joindre les Êtres Rêveurs, les Artistes, les Navigants Célestes, tous membres présents et passés de la descendance engendrée par Agreste et Chrysalide, embarqués dans la goélette du verbe, encadrés dans l'escadron de l'Art. Ensemble ils livreront la bataille contre la Ténèbre Toute-puissante et ses laquais, équipés avec les armes que leur fournit leur mère l'Amère et de nobles personnages tels que Primpana (Princesse des Mots Naissants), Azur (Prince des mélodies éthérées), Comoes (Prince de la couleur) ou Gucali (Gardienne du candélabre lyrique).

Le deuxième acte, intitulé: "Voyage des Êtres de lumière vers le chaos. Rachat de l'Ange des Transformations" est le récit des nombreux événements de cette expédition qui sera finalement victorieuse.

Ensuite, le Nouvel Art, alors également nouvel amant de la Terre, dirigera la phase finale du processus qui débouchera sur ce qu'annonce le titre du troisième et dernier acte: la recomposition de l'univers et le saut évolutif des Zones Planétaires, berceau d'Agreste et de sa descendance d'êtres rêveurs.

«Jusqu'alors et inhibés par l'énergie gaspillée pour survivre -continua Agreste d'un ton sérieux- nous nous sommes occupés seulement de chercher le juste moyen qui nous permette de nous approvisionner en utilisant le moindre effort. Cela fut un bien, sans doute ce furent des temps fructifères où le rêveur inventa les inventions les plus diverses pour nous soulager, en partie, du poids que la sueur implique.

Mais dans la dure course pour obtenir l'externe nous oublions de recomposer la fleur que nous portons dans notre intérieur, nous regardons seulement vers le dehors et sur la superficie nous luttons pour des choses vaines, superficielles en fin de compte.

Nous avons été capables de vendre notre Chrysalide aux forces obscures inventées par le Pouvoir. Cela nous a conduit au délire qui fut sur le point de détruire, sans plus, le foyer planétaire de la Terre et avec lui détruire notre être, notre conscience, détruire l'équilibre des zones planétaires.

Nous avons été sur le point, avec notre insensé, pauvre comportement, de laisser que l'ombre arrive jusqu'à la lumière, de détruire Rêve et Harmonie, Transformation et Vie, Solitude et Magie.

Mais cela nous a coûté cher. En nous rendant compte de l'erreur commise au long des siècles et des époques, nous avons du  lutter pour extirper des cieux et de la terre tant de folie accumulée.

Maintenant enfin ici, victorieux, avec le souvenir de ces temps-là ancré dans notre fidèle génétique, nous sommes prêts à avancer, à créer à nouveau un siège sur la planète. Et bien que nous ne refusons pas l'utile machinerie qui nous permet le temps nécessaire pour pouvoir rêver, nous n'infligerons ni peine, ni châtiment à notre mère aimée, la prodigieuse Terre.

Apprenons la leçon que l'expérience nous apporte parce qu'en étant une avec elle, si nous la contaminons nous serons contaminés, si nous la détruisons nous nous détruisons.

Sa loi sera notre loi, l'origine retrouvée avec l'instinct vivant d'animal ailé.»


7. CONCLUSION

Bien peu l'on peut ajouter à ce dernier monologue d'Agreste. Et il ne semble pas exagéré d'affirmer que ses simples paroles peuvent être actuellement partagées par une grande majorité d'êtres humains. D'elles dérivent de nombreuses implications dans tous les aspects de notre vie, individuelle et collective, que consciemment nous nous devrons d'assumer pour sortir avec succès de la situation qui nous affecte.

Il ne fait aucun doute que, quelle que soit les circonstances dans lesquelles nous ait placé, personnellement, cette pandémie, ces mots peuvent servir de guide, de pôle de référence, pour tous nos actes, attitudes et comportements. Et ceux-ci seront ceux qui devront nous conduire vers les changements nécessaires à la recomposition de notre univers et au saut évolutif, tant attendu, que l'humanité est appelée à expérimenter.

Nous sommes sûr qu'une lecture attentive de «Les pleurs de l'Amère ou les aventures d'Agreste à travers les mondes» procurera éclaircir l'articulation des nombreux éléments qui confluent dans cette imposante crise et apportera ainsi courage et espérance aux êtres rêveurs que nous sommes, condamnés et décidés à être libres, dans tous nos actes, paroles et pensées.

Sunday, November 15, 2020

El TALLER de ARTE VIMAAMBI, MAAM y la PANDEMIA

 

A modo de introducción:

Al contemplar el espectáculo ofrecido por el mundo y su humanidad a lo largo del año 2020 es imposible no acordarse de la obra de MAAM: "El llanto de la Amarga o las aventuras de Agreste a través de los mundos", escrita a final del siglo XX y cuyo primer acto se titula "Destrucción inminente del universo". Ahora mismo, todo parece indicar que se cumplió la profecía de la poeta y que el universo humano del pasado siglo ha quedado totalmente destruido.


La aparición súbita del COVID 19 solo admite dos hipótesis respecto a su origen: es un fenómeno engendrado por la Naturaleza o es un virus creado por el hombre en algún laboratorio secreto.


La opinión de los "expertos" sobre la cuestión está dividida aunque la verdad oficial y comúnmente admitida en todo el planeta apunta hacia la primera opción. Está implica numerosas e interesantes reflexiones, sobre el papel y la esencia misma de la Naturaleza, que expondremos más adelante. En cuanto a los "expertos" que parecen orientar las decisiones tomadas por todos los gobiernos en la pandemia: "Un carillón se arruina a sí mismo proporcionando sonido, una vela de sebo se consume dando luz. Las rayas de los tigres atraen cazadores, la rapidez de los monos atrae tramperos. Así los guerreros valerosos mueren a causa de su fuerza, los intelectuales quedan bloqueados a causa de su conocimiento; pueden utilizar el conocimiento para conocer, pero son incapaces de utilizarlo para no conocer. Así, quienes son expertos en una facultad o perceptivos en un modo de expresión pueden participar en una discusión desviada pero no en una respuesta universal." Wen-Tzu / 93.


En el caso que nos ocupa, una respuesta universal no puede obviar, en primer lugar y sin apelación posible, el origen del fenómeno que azota a la humanidad. Todos se afanan en resolver unas consecuencias sin atender con sinceridad a la causa primera. Y la consecuencia que aparece como absolutamente prioritaria en todas partes no es tratar solamente de reducir la tasa de mortandad del virus con la elaboración de una posible vacuna, sino, ante todo, de evitar a toda costa un posible colapso de la atención sanitaria y hospitalaria. Así son las cosas.


Ante estos hechos conviene detenernos en profundidad sobre los dos posibles orígenes del omnipresente virus para tratar de dilucidar cuáles tienen que ser nuestras prioridades, las de cualquier comunidad humana, de cara al futuro inmediato de todos los aspectos de nuestra vida. Sea cual sea la hipótesis verdadera, esta crisis no deja a nadie indiferente y nos obliga a proceder a una serie de cambios sustanciales que tendremos que formular.


Estos cambios están expuestos, adelantados, en la obra de MAAM que concluye con un tercer acto titulado: "Recomposición del universo. Salto evolutivo de la zonas planetarias". No hay duda de que esto es precisamente lo que necesitamos: una recomposición de nuestro universo que implique un salto evolutivo que nos aleje definitivamente de la dramática situación actual.

Para este fin vamos en primer lugar a analizar las dos hipótesis sobre el origen del virus y antes de abordar la primera opción, la del origen natural, vamos a considerar la segunda que, aunque minoritaria, no se puede de momento descartar de forma rotunda.



La 2ª hipótesis: El virus es una creación humana:

La existencia en numerosos países de laboratorios "discretos" (por no decir "secretos") de nivel 4 en términos de bio-seguridad, donde se manipula con fines inconfesables la genética de distintos elementos bioquímicos y organismos, no es ninguna novedad.  


En la obra de MAAM se menciona reiteradamente al "laboratorio de las falsas transformaciones" como una de las causas principales del peligro de destrucción inminente del universo. La presencia de una institución de estas características en Wuhan, primer epicentro de la pandemia, es una realidad sin duda bastante turbadora que da alas a la opinión difundida por los que defienden la hipótesis del origen humano del virus.

Nadie sin embargo - excepto las personas etiquetadas por los medios de comunicación como "conspiranoïdes" - opina que la propagación del virus se deba a una acción premeditada sino que todos la atribuyen a un descuido, un accidente o un fallo de seguridad.


En cualquier caso, habría que reconocer que no hay, en todo lo acontecido desde la aparición de las primeras infecciones, ningún elemento ni prueba objetiva que pueda demostrar de manera contundente, de que NO FUE ASÍ.

Además, llegado el caso, no cuesta ningún esfuerzo entender por qué nadie, no solo el gobierno chino sino ninguna institución, ningún gobierno, estaría dispuesto a reconocer públicamente que la humanidad se enfrenta por vez primera a una amenaza bioquímica completamente descontrolada. De hacerlo, el caos generado entre la población mundial sería descomunal, la situación totalmente imprevisible e incontrolable…  

A pesar de los diversos grados de locura que acostumbran a padecer, el instinto de supervivencia impone a todos los gobernantes, informados o no, abrazar y proclamar sin reservas la hipótesis del origen natural: una transmisión del virus letal desde los murciélagos a los humanos.

Con la aprobación de esta hipótesis se pretende evitar todo debate sobre los orígenes del brote e incluso se llega a tachar de “irrelevante” frente a las urgencias desencadenadas por los efectos producidos en la salud pública. Así nos encontramos todos remitidos, únicamente, al terreno y a las competencias exclusivas de las autoridades sanitarias.



Pero si seguimos con esta segunda hipótesis, resulta bastante irónico descargar sobre los “expertos” científicos la responsabilidad de organizar la vida de las personas cuando son ellos, los científicos, bioquímicos y técnicos, los que han propiciado y permitido la creación del monumental problema. Las manipulaciones genéticas a las que se dedican, que son consideradas entre la comunidad científica como un gran hito de la ciencia moderna, constituyen de facto una brutal intromisión del limitado conocimiento humano actual en el ámbito ampliamente desconocido del origen y de la realidad esencial de los procesos vitales. Y la mayoría de las motivaciones para justificarlas son espúreas, vinculadas a intereses económicos particulares y no al progreso social o humanitario colectivo. Los científicos en general y en particular los que presuntamente crearon el virus, demuestran así que no están en absoluto "preparados para no conocer”, como advierte el Wen Tzu.  


En la profecía de MAAM, la Química y la Técnica son dos personajes, aliados poderosos del bando que promueve la destrucción del universo. La estrecha y necesaria colaboración de los científicos en la elaboración de las armas más sofisticadas, más mortíferas, más letales, a lo largo de los siglos es un hecho evidente, escalofriante y digno de ser seriamente meditado.

Después de lo sucedido, cuando se está convencido de que la vida, la existencia de los genes, del ADN y del ARN surgidos del “caldo primigenio”, es en realidad un hecho fortuito imposible, que solo se debe al puro azar y que su evolución solo obedece a la necesidad: ¿Qué explicación merece la existencia del Covid 19? ¿Con qué argumentos válidos se puede defender todavía la excelencia de la manipulación genética? ¿Cómo queda, el dogma de la supuesta objetividad de las acciones de la Naturaleza? ¿Acaso no sienten los científicos la necesidad de renovar en profundidad su ideario? ¿Acaso no les ha llegado la hora de asumir cabalmente sus responsabilidades, preparándose de una vez para "no conocer"?


Esta segunda hipótesis, de ser cierta, plantea por lo tanto, como problema esencial y de urgente resolución, el papel que deben de tener en la sociedad planetaria, los científicos en general y los químicos en particular. Esta última rama de la ciencia, la química, se ha convertido en las más recientes décadas en productora incansable de miles de agentes patógenos que están causando un estrago considerable entre la salud de todo lo que está vivo: plantas, animales y personas se ven criminalmente afectados por la actividad irresponsable de los químicos. Estos venden su conocimiento y su talento a empresas que los utilizan para producir, por ejemplo, unos productos fitosanitarios que acaban provocando enfermedades entre las personas. Y esas mismas empresas fabrican a continuación los medicamentos destinados a curar estas mismas enfermedades que han provocado… ¿Se puede imaginar un escenario más perverso? ¿Será la aparición del Covid 19 la gota que colme el vaso? ¿Debería de serlo? 

 

Debería: no, rotundamente DEBE SERLO si queremos que la humanidad y el mundo tengan un futuro alentador. La ciencia no debe de ir jamás en contra de la vida, ni tampoco atreverse a interferir en unos procesos naturales que no conoce ni comprende todavía, espoleada como lo está por la Codicia, la Envidia y la Soberbia.


Estos tres últimos conceptos son también personajes que aparecen en la obra de MAAM y juegan un papel devastador como miembros activos del bando destructor del universo. En este bando militan, incluso con inconsciente buena fe, muchos científicos y “expertos” llamados a resolver de la mejor manera posible la apremiante situación sanitaria que nos afecta.  


Es hora de pedirle que despierten y exigir urgentemente, con el máximo rigor y el máximo consenso, la puesta en común de los recursos de todos los laboratorios de nivel 4 para dedicarlos EXCLUSIVAMENTE a la elaboración de una solución segura, eficaz, gratuita y universal, para contrarrestar el Covid 19, así como la paralización cautelar, inmediata y definitiva, de cualquier otro tipo de manipulación genética en todos los niveles de bioseguridad. Y esta primera medida, imprescindible, se debe tomar ya, sea esta segunda hipótesis verdadera o falsa.


La 1ª hipótesis: el virus tiene un origen natural:

 La hipótesis del origen natural es oficialmente admitida por nuestros gobiernos aunque nadie ha podido todavía certificar exactamente de qué manera el virus pasó del animal al ser humano. En cualquier caso queda planteada la cuestión de saber, dentro de los parámetros científicos mayoritariamente asumidos, qué clase de azar ha propiciado la existencia del virus, y qué clase de necesidad ha impulsado tanto su propagación entre los humanos como su asombrosa virulencia y extensión planetaria.

Esta cuestión nuevamente nos enfrenta con la capacidad de la ciencia y de los científicos para "no entender" y todo nos lleva por tanto a revisar en profundidad la premisa de objetividad de la Naturaleza de la que se han apropiado las instituciones de carácter científico así como su desprecio generalizado tanto hacia la cultura pagana aristotélica en particular como hacia las tradiciones filosófica-religiosas en general.


En la obra de MAAM encontramos una rotunda condena de la conducta mayoritaria de los científicos aparejada con una reivindicación plena de la ciencia como instrumento imprescindible para la acción creadora del Arte. Pues el Arte es el único camino para entender lo que no se entiende. Los artistas sí que están "preparados para no entender" y han demostrado ser capaces de dar "una respuesta universal" a muchos problemas que recurrentemente enfrenta la humanidad.

Por eso son muchas las voces que han denunciado en la aparición del virus, una reacción natural de la propia Naturaleza a las múltiples agresiones a la que se ha visto sometida por parte de los humanos. Para muchos científicos, la Naturaleza es un conjunto objetivo indolente, fruto del azar, desprovisto de finalidad concreta y que evoluciona por necesidad. Para los artistas es un ser vivo sensible, un organismo complejo que cumple una función precisa dentro del cosmos y evoluciona como parte diminuta de un universo en constante expansión y transformación. Esta visión de la Naturaleza se nutre también de la ciencia, a pesar de unos criterios científicos establecidos como dogmas perfectamente asimilables a los dogmas religiosos más retrógrados.



La crisis que estamos viviendo es por lo tanto no una simple crisis sanitaria, sino un auténtica crisis de la ciencia que implica una crítica radical del conjunto del conocimiento humano actual cuyo monopolio pretenden detentar los científicos. Y la primera noción que conviene revisar en profundidad es precisamente la de Naturaleza.


En la obra de MAAM la Naturaleza no es otra que la protagonista, la Amarga. Es también el planeta Tierra y como tal, la madre del otro protagonista, Agreste el soñador, arquetipo del ser humano. En consonancia con las tradiciones paganas y los postulados aristotélicos la Amarga, como todos los seres vivos, está dotada de un alma, esta "cosa" y esta palabra que tanto horroriza a los científicos que niegan vehementemente su existencia arguyendo que ellos solo ven en los procesos vitales interacciones químicas y nada más… ¡Qué le vamos a hacer!

Agreste tiene también un alma gemela ideal que no es otra que su amada compañera, la inmortal Crisálida, hija de la Armonía y el Sueño. El drama de la destrucción inminente del universo se manifiesta por el llanto desconsolado de la Tierra mudada en la Amarga, por la separación traumática de Agreste y Crisálida, raptada por el Olvido, por la desaparición del gran señor del Sueño, secuestrado por las Pesadillas y por la misteriosa ausencia de la pareja formada por la Vida Alada y el Ángel de las Transformaciones.  


No hay duda de que estos planteamientos son de difícil asimilación por parte de una comunidad científica tan impedida para otorgar valor alguno a la fuente de conocimiento proporcionado por la literatura poética. Sin embargo, los prejuicios no pueden ser suficientes para negar sin más la importancia de la Poesía en relación con la comprensión efectiva de la realidad de la existencia del ser humano, del mundo y del cosmos. Quieran o no, los científicos no pueden reivindicar para sus propios métodos la exclusividad del "conocimiento verdadero", despreciando cualquier otra vía de investigación de la realidad.

Si aceptamos como válida la hipótesis del origen natural del virus, el hecho de que la Naturaleza haya engendrado un patógeno mortal para el género humano dotado de estas características no es ninguna excepción. Nuestra historia demuestra que la Naturaleza nunca ha mostrado ningún reparo en provocar la muerte de seres humanos, sin importarle sus edades, sexos o condiciones sociales. Ella reparte por igual vida y muerte, engendra o mata con la misma facilidad.

Sin duda he aquí una de las razones por la que, por ejemplo, la tradición religiosa judeo-cristiana-musulmana considera la Naturaleza como la fuente de todos los males, una obra propia, nada menos, del demonio. La ciencia por su parte no se aleja mucho de esta concepción cuando parece considerar a la Naturaleza como un enemigo al que hay que vencer, doblegar o, por lo menos, enmendar y modificar sustancialmente.



Sin embargo otras tradiciones filosóficas-religiosas apuntan al contrario a que la sabiduría consiste en respetar escrupulosamente los procesos naturales y en convivir en perfecta armonía con la Naturaleza. Este postulado constituye por otra parte el fundamento del pensamiento ecológico actual, compartido, hay que reconocerlo, por numerosos científicos en su inmensa mayoría muy reacios, entre otras cosas, a toda manipulación genética de los seres vivos. Es por todo esto que el movimiento ecologista mundial está recibiendo la adhesión de un número creciente de personas, entre ellas también muchos artistas, que, aceptando la hipótesis oficial de su origen, ven en la pandemia que nos azota una consecuencia directa del maltrato infligido a la Naturaleza y estrechamente ligada a otros muchos fenómenos como el "cambio climático" o la aniquilación de la fauna salvaje.

En cualquier caso esta primera hipótesis del origen natural del virus nos sitúa inexorablemente frente a la urgente necesidad de encontrar un modo armonioso de convivir con la Naturaleza, que nos engendró y de la que, inevitablemente, somos parte.


Las aportaciones de la obra de MAAM:

 Centrándonos ahora en el terreno de la Poesía Épica que cultiva MAAM en su obra, se puede decir que hay una palabra clave de la que arranca toda respuesta universal al problema que estamos tratando. Esta palabra designa a un personaje que es también, como corresponde al Arte poético, un concepto: Armonía. Se trata de un concepto transversal, propio tanto del Arte como de la Ciencia, que sustenta todo acto de creación verdadero. Todos sabemos que, en cualquier ámbito, cuando se pierde la armonía, surgen los problemas y que cuando se restablece afloran las soluciones.

 Por eso, en el poema de MAAM, cuando la Amarga (Naturaleza) entra en crisis y en consecuencia Agreste (humano) se encuentra brutalmente separado de su amada Crisálida (Alma), es la Armonía la que recoge el cuerpo maltrecho de Agreste y lo conduce en presencia de los máximos responsables celestiales de la Vida, la pareja formada por el Gran Mago Sideral y la Soledad Primera. Estos identifican como causa principal del trastorno que afecta al universo, la desaparición de la Vida Alada y de su compañero el Ángel de las Transformaciones que achacan a la todopoderosa Tiniebla Primigenia.  


Seguidamente mandan a Agreste y a la Armonía al rescate a los desaparecidos viajando hacia el caos. En esta operación contarán, entre otros, con la estrecha colaboración de la Pureza, del Tiempo y del Nuevo Arte. Acudirán también los Seres Soñantes, los Artistas y los Navegantes Celestes, todos ellos miembros presentes y pasados de la estirpe creada por Agreste y Crisálida. Juntos librarán el combate contra la Tiniebla Todopoderosa y sus secuaces, dotados con las armas que les proporcionan personajes tales como Primpana (Princesa de las Palabras Nacientes), Azur (Príncipe de las etéreas melodías), Comoes (Príncipe del Color) o Gucali (Guardiana del Candelabro Lírico).



El segundo acto de la obra, titulado: "Viaje de los Seres de la Luz hacia el Caos. Rescate del Ángel de las Transformaciones" es el relato de los numerosos acontecimientos de esta expedición que resultará finalmente triunfante. A continuación, el Nuevo Arte, a la sazón nuevo amante de la Tierra, capitaneará la fase final del proceso que desembocará en lo que anuncia el título del tercer y último acto: la recomposición del universo y el salto evolutivo de las Zonas Planetarias, cuna de Agreste y de su estirpe de seres soñantes.

Con los pocos elementos aquí resumidos se puede deducir que frente a esta crisis provocada por el Covid 19, las que la precedieron y las que le sucederán, la humanidad se encuentra abocada a nada menos que a un trascendente salto evolutivo. Esta es la visión profética de la poeta MAAM, descrita y redactada en las últimas décadas del siglo XX.

No hay duda de que esta visión puede ser considerada, por los escépticos que comparten las ideas del biólogo francés Jacques Monod, como pura fantasía producto de la vieja cultura antropocéntrica que considera que la Naturaleza posee una esencia proyectista o finalista.

Sin embargo para las mentes que no comparten el rigor intelectual, por no decir el fanatismo, de la ortodoxia científica, que albergan espíritus capaces de reconocer y aprovechar tantos los logros de la ciencia como los méritos del Arte poético, la obra de MAAM abre una vía muy válida para formular una respuesta universal al acuciante problema que afronta actualmente la humanidad.

En el Taller de Arte Vimaambi, como parte del legado de MAAM, nos sentimos con el deber ineludible de difundir el contenido de su obra, ayudar a que llegue a cumplir con su cometido, poniendo de relieve el interés de su aportación póstuma, para la resolución necesaria del asunto que nos ocupa.  

Estamos seguros que una lectura atenta de la obra "El llanto de la Amarga o las aventuras de Agreste a través de los mundos" procurará clarificar la articulación de los numerosos elementos que confluyen en esta imponente crisis y proporcionará así valor y esperanza a los seres soñantes que somos, condenados y decididos a ser libres en nuestros actos y pensamientos.

Ese es el único objeto y la intención sincera de este texto. ¡Esperamos que lo aprovechen!


Granada noviembre de 2020.


Friday, October 2, 2020

DE LAS RELACIONES SEXUALES

 



SEXO y RELACIONES HUMANAS

Decimos muy a menudo que el Ser humano se convierte en humano con las relaciones que establece con sus semejantes. Estas relaciones se sustentan en la comunicación por medio del lenguaje, palabras o gestos, y se definen usualmente como políticas, sociales, laborales, económicas y familiares. En este último apartado, como una especie de sub-categoría, se suelen englobar las relaciones sexuales.
Sin embargo, entre todas las formas de comunicación que un Ser puede establecer con otro Ser parece evidente que ninguna sobrepasa, en intensidad e intimidad, la que se deriva de un contacto físico entre dos cuerpos animados por un espíritu inquieto y espoleado por el deseo sexual.
Porque el deseo sexual, que aparece como algo principalmente instintivo y destinado a asegurar la perpetuación de la especie, es algo que todo ser humano, macho y hembra, experimenta a lo largo de su vida y, en algunas épocas de una manera singularmente intensa e insistente.
Es el caso evidente en la juventud cuando el Ser empieza a sentir este deseo de manera consciente y anhela realizarlo con urgencia por tratarse de algo nuevo y desconocido. Y es entonces cuando el Ser humano se enfrenta con una larga serie de prejuicios y convenciones sociales, propias de la sociedad en la que vive, que lo sumerge en un mar de dudas, contradicciones y frustraciones con consecuencias demasiadas veces desastrosas para su salud mental y física.
Basta echar un vistazo sobre todo lo que concierne el sexo en nuestra sociedad para constatar el gigantesco descoloque en él que viven nuestros contemporáneos, en su mayoría incapaces de disfrutar de una vida sexual plena, armoniosa y totalmente satisfactoria. Abundan así los hechos que revelan una profunda confusión que conduce muchas veces a dramas tan tremendos como la violencia de género, la pedofilia, la homofóbia o la explotación sexual.
Hace ya siglos que nuestra sociedad abandonó los sabios conocimientos del paganismo para someterse al dictado de una concepción de la sexualidad, derivada de los dogmas judeo-cristianos, que prevalece todavía en la mente de los ciudadanos a pesar de los importantes cambios introducidos en el ordenamiento jurídico de nuestro país a lo largo de los últimos 40 años: divorcio, aborto, matrimonio homosexual, violencia de género.

 

SEXO y CONVENCIONES SOCIALES

El hecho de englobar las relaciones sexuales dentro de las relaciones familiares es ya de por sí, muy esclarecedor del enfoque sesgado que preside en las mentalidades comunes. Se debe a la evidencia de que la copulación es, o ha sido durante mucho tiempo, la única manera de procrear y por tanto de iniciar una familia. Y de hecho todas las religiones monoteístas, (judía, cristiana y musulmana) han estado enseñando a sus seguidores, con más o menos insistencia, que la práctica de las relaciones sexuales debe de tener como única finalidad: engendrar. El practicar sexo como forma de relacionarse o por pura afición al dar y recibir placer, está considerado como pecaminoso y moralmente rechazable. Esta terrible idea sigue muy arraigado en grandes sectores de nuestra sociedad y se trasmite de generación en generación, de forma sistemática, en muchos lugares.
 
Como consecuencia, la primera característica del ámbito donde se coloca las relaciones sexuales es su restricción a la relación de pareja que deriva, en la religión judía como en la cristiana, en la normalización de la monogamia, sancionada por el matrimonio. Un matrimonio que ha sido, y sigue siendo en muchas comunidades, indisoluble e irreversible. La práctica de relaciones plurales, la poligamia y el sexo en grupo que prevalecieron durante muchos siglos entre las comunidades humanas, ha quedado doblemente estigmatizada como perversa e inmoral, tachada de libertinaje; lo que no impide que se siga practicando en mayor o menor medida en todas las esferas sociales. En la religión musulmana, en razón de las circunstancias vitales del profeta, la poliginia sigue aceptada pero sin embargo, en el ámbito de las tres religiones, podemos decir que la poliandria ha quedado en la práctica, reducida a la mera prostitución.

La segunda característica universal, que marca todavía las relaciones sexuales en todas las sociedades, es el machismo es decir la preponderancia del macho sobre la hembra y es el fundamento de lo que algunos prefieren llamar el patriarcado. Se trata de un prejuicio que no es patrimonio exclusivo de los hombres sino que es compartido por un alto porcentaje de mujeres. De él se deriva de que la mujer es considerada como una propiedad del hombre, sometida a su voluntad, incluso cuando las leyes proclaman la igualdad de los géneros. Por eso son tan frecuentes los dramas provocados por la violencia desatada contra las mujeres por parte de sus parejas que se otorgan sobre ella derecho de vida o muerte.

La tercera característica dominante es la condena hecha a todo deseo que no se enmarque dentro de la heterosexualidad, es decir el rechazo a la homosexualidad, tachada de antinatural y tratada por muchos como una enfermedad. Aunque paulatinamente los derechos de los homosexuales se vayan reconociendo en el ordenamiento jurídico de muchos países, el rechazo que padecen es todavía omnipresente y profundamente arraigado.

Estos tres prejuicios son los principales causantes de los traumas padecidos por los Seres humanos a la hora de intentar realizar sus deseos sexuales. Y esos traumas están en el origen de comportamientos realmente aberrantes como la pedofilia que está tan presente en los colectivos que predican la castidad absoluta como regla de vida, imponiendo a sus miembros una sexualidad contra natura. Son también los causantes de un fenómeno considerado universal que es la prostitución o explotación sexual de las personas, consecuencia de la doble moral y de las contradicciones que la religión impone inevitablemente a sus seguidores.



SEXO y DESEO

¿Es realmente reprobable desear varias personas o considerar que todo hombre y toda mujer tiene derecho a desear a otras personas sean o no del mismo sexo? Por supuesto que no. Y no solo que tenga derecho, sino que tales deseos son totalmente naturales, sanos, ética y moralmente respetables. Todos (o casi todos) hemos experimentado el deseo de compartir relaciones sexuales con varias personas, de manera simultánea o sucesiva, y muy raramente la atracción sexual está dirigida exclusivamente hacia una sola persona a lo largo de toda una vida. El deseo de abrasar, acariciar, besar y dar cariño o placer, es un deseo absolutamente natural que ni está ni tiene porque estar limitado a una única persona, tanto en el marco de una relación heterosexual como en una homosexual.
Sabemos que históricamente esta imposición de la relación de pareja como la única socialmente válida tenía un objetivo principal: asegurar la paternidad y en consecuencia la transmisión de la herencia. Hoy en día, una mujer puede decidir con total seguridad cuando quiere o no quedar fecundada, y en caso de alguna duda sobre la paternidad, las pruebas genéticas convierten este objetivo en fútil. Se puede pensar que, entre otras cosas, se mantiene también la preeminencia jurídica del matrimonio para facilitar el control de las instituciones sobre las personas y los bienes.
Pero la opción de una relación de pareja excluyente debe de considerarse como una decisión libre de dos personas, temporal o permanente, que, posiblemente, puede ser muy beneficiosa a la hora de crear una familia y conseguir mantenerla unida. Sin embargo en ningún caso debe de convertirse en una norma obligada, ni considerarse como la única relación social y moralmente válida. En la satisfacción del deseo sexual solo hay una norma de obligado cumplimiento y es la participación voluntaria de cada uno, la aceptación consciente de la relación por parte de los interesados, es decir la reciprocidad del deseo. No hay otra.



SEXO y AMOR

Muchas personas opinan, en consonancia con los prejuicios anteriormente expuestos, que no debe de haber sexo sin amor. Pero todos sabemos que no es necesario amar una persona para poder sentir deseo sexual hacia ella. También puede haber amor sin atracción sexual ya que el amor tiene una importante componente espiritual que puede bastarse a sí misma. Sin embargo, generalmente, el amor nace de una doble atracción, física y espiritual, entre dos personas. El amor va mucho más allá del simple deseo sexual y se convierte en un sentimiento que exige la continuidad en el tiempo de una relación basada en una afinidad espiritual y que conlleva el deseo mutuo de compartir las experiencias vitales, de caminar junto por la vida.
No hay, como bien se sabe, fuerza espiritual más potente que el amor, que consiste esencialmente en buscar sin descanso la felicidad del Ser amado y encontrar en ello su propia felicidad. El dar y recibir placer por medio de las relaciones sexuales forma parte de esta felicidad que persigue todo Ser humano. En una relación de pareja, amorosa, procurar felicidad al otro pasa por satisfacer, en la medida de lo posible, todos sus deseos, deseos sexuales hacia terceras personas incluidos, cuando estos se dan. La posesión, los celos, los “cuernos” y demás “infidelidades” no tienen nada que ver con el saber amar, sino que son reveladores de todo lo contrario: la falta de amor y la ignorancia. La comunicación libre de todo prejuicio, la franqueza, la claridad, la sinceridad absoluta, son requisitos indispensables para preservar y fortalecer día a día una relación amorosa. Ser infiel no es tener sexo con otras personas sino engañar y mentir a su pareja respecto a sus propios deseos, es no saber amar. La persona enamorada que cae en mentiras o en reproches a los deseos de su pareja, sencillamente no sabe amar porque está contaminada por los prejuicios que acabamos de denunciar. Cuando dos personas se aman y saben cómo amarse, solo experimentan felicidad a lo largo de su vida y por eso se puede decir que el amor es la fuerza que mueve el universo o, como dicen los religiosos, que Dios es amor. Pero cabe preguntar ¿cuántas personas saben amar?



LO QUE ES URGENTE DECIR A LOS JÓVENES RESPECTO AL SEXO.

Resumiendo de forma didáctica lo dicho hasta ahora, nos parece importante recordar siempre que para amar, eso es lo que hay que saber y nunca olvidar respecto a las relaciones sexuales:
- Cualquier clase de deseo sexual tanto del hombre como de la mujer es totalmente respetable, sano y natural. Tener relaciones sexuales es una hermosa manera de comunicar de forma profunda e intensa con sus semejantes.
- La relación de pareja exclusiva y excluyente es solo una opción entre muchas otras que no debe de ser considerada como la única norma socialmente, moralmente y jurídicamente reconocida y aceptada.
- Desear a varias personas de otro o del mismo sexo, de manera simultánea o sucesiva, es tan natural como desear a una sola. El sexo puede practicarse con una o varias personas según se desea y se presentan las circunstancias en cada momento.
- Nadie se convierte en propiedad de nadie por tener una relación sexual. Hombres y mujeres son absolutamente iguales y libres de realizar sus deseos más íntimos como le apetece y de satisfacerlos plenamente.
- La única norma de obligado cumplimiento es la participación voluntaria de cada uno en las relaciones sexuales que mantiene. Nadie debe de tener relación contra su voluntad, ni abusar de nadie por su edad o desconocimiento. No hay más normas que cumplir.
- El amor es libertad y dedicación total a la felicidad del Ser amado. No debe de implicar nunca frustraciones de los deseos del otro sino, todo al contrario, una contribución activa a su realización más armoniosa.